Gabriel Weissburg
Prince d'Eden
| Sujet: ¤ Journal d'un (royal) Dom Juan ¤ Lun 26 Juil - 6:30 | |
| Dire que je connais son Altesse Gabriel serait d’un euphémisme proche de la bêtise. Oui, je le côtoie depuis longtemps, depuis bien plus d’années que la plupart de mes congénères serviteurs ont osé espérer vivre sous la voûte dangereuse du Palais. Mais ça n’est pas la quantité, n’est-ce pas, qui garantit de tout ? Non, plutôt la qualité. Et la qualité d’une relation avec le Prince aîné des Weissburg n’est pas quelque chose dont peut se vanter le premier venu. D’ailleurs, je ne connais personne, en dehors de la Princesse Aiko, sa sœur cadette, qui n’entretienne un rapport ne serait-ce que normal avec Gabriel. Enfin, si. Ces individus étaient au nombre de trois et vivaient dans les plus hauts étages des souterrains d’Utopia. Mais cette histoire, ce long récit dramatique, est pour une autre fois. Que les choses soient claires entre nous : je ne suis pas la conscience de Gabriel, ni sa confidente attitrée, ni Dieu… Juste une de ses plus anciennes servantes à qui il a confié la tâche de remplir son journal. Son carnet de note imposé par ses professeurs soucieux de lui faire réaliser de l’erreur qu’est sa vie actuelle. Ne prenez la mouche, cette histoire est bien connue dans les hauts niveaux d’Utopia. On la pense, on la chuchote, mais on ne la dit pas à voix haute. Non, Gabriel n’est pas le plus à même à monter sur le trône. Oui, sa vie frôle celle d’un dépravé. Mais moi, moi qui suis là depuis presque le début, moi qui l’ai connu encore vivant je sais que ce que l’on raconte n’est pas toujours vrai, même si la plupart des rumeurs reposent toujours sur un fond de vérité. Je ne suis pas la Princesse, je ne connais pas les recoins du cœur de Gabriel, je ne suis pas la Reine, je ne porte pas d’attention maternelle à son égard, je ne suis pas le Roi, je me fiche de savoir s’il est finalement le bon successeur ou non. Mais de mes tâches ménagères, j’observe, j’écoute, je savoure cette mascarade royale sans y mettre mon grain de sel. C’est pourquoi je suis encore en vie, c’est pourquoi ce cahier est entre mes mains. Maintenant que tout ce qui devait être dit, est dit, laissez-moi vous faire part de quelques scénarios royaux, laissez-moi vous entraîner dans quelques aventures princières. {les chapitres ci-dessous sont classés dans l’ordre chronologique des évènements dans la vie de Gabriel, pas dans celui de création des topics}CHAPITRE 1 : Même une princesse a des doutes et des peurs[en cours...] clic
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Comment puis-je être au courant des aventures nocturnes de nos deux protagonistes ? Allons, allons, pensez-vous que c’est en vous dévoilant mes petits secrets que je vais continuer à gagner mon pain ? Bien. Alors taisez-vous et asseyez-vous dans un coin que je vous relate une rencontre d’une nuit entre un Prince et une Princesse.
Comme de nombreuses nuits avant celle-ci, Aiko profita de la solitude des couloirs pour se glisser dans les appartements de son frère Gabriel. Les activités particulières auxquelles se livrait la jeune femme généraient assez de préoccupations pour que le simple rôle de grand frère du Prince change parfois en celui de confident, conseiller et soutien. Les raisons pour lesquelles la Princesse rejoignit son aîné en cette nuit là, ne furent donc différentes de la plupart de ses visites. A ceci près…
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CHAPITRE 2 : Il ne pleut pas dans les souterrains…[en cours...] clic
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Les rumeurs commencent toujours rapidement au sujet du Dom Juan de la famille Weissburg, et je dois avouer que c’est l’un des attraits du travail à la cour. Laissez-moi vous narrer celle-ci : Partie 1: Il ne pleut pas dans les souterrains...Il est de notoriété publique que le Prince Gabriel erre plus souvent dans les rues d’Utopia que dans les couloirs du Palais Royal. Et, pourtant, en ce jour orageux et chaud, beaucoup furent étonnés, une nouvelle fois, par les agissements de la royale tête dans les souterrains. Non content de flâner auprès de ses semblables de basse catégorie sociale, le Prince se serait aventuré jusqu’aux insalubres Ghettos pour remonter une exquise conquête à travers tout Utopia. Cette personne, cet Humain, devait être une bien ténébreuse créature pour avoir pu séduire le Prince des profondeurs repoussantes des Ghettos, et pour avoir requis l’escorte de l’ensemble d’une unité militaire de faction ! Du côté du départ du tunnel souterrain, certains Nekos auraient eu le loisir d’observer la nouvelle victime du Dom Juan attitré et affirment qu’il s’agit d’un homme. De silhouette avantageuse, il aurait su comment tirer de ses formes les armes nécessaires pour troubler l’esprit déjà dérangé du Prince, et l’aurait même conduit à lui prendre la main ! Par la suite, Gabriel mena l'esclave jusqu'au Palais, et même jusqu'à ses appartements. La fin de l'histoire fut-elle juteuse? Partie 2: tenue correcte exigéeLe Prince n'était pas d'une nature très clémente ou tout simplement plein de bonté, cependant il offrit un bain au jeune homme qu'il venait de ramener des ghettos et l'invita à dîner. C'était, en même temps, un peu dans ses intérêts. Tentant d'en apprendre un peu plus sur l'Humain, Gabriel du malheureusement se contenter de peu d'informations à se mettre sous la dent. Ah! Encore un jeune homme plein de fougue! Bien fait pour ces sales chats de.. Hum, bref.
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CHAPITRE 3 : Les esclaves rentrent toujours par la porte de service[en cours...] clic |
Souvent la vie au Palais est morne, redondante et sans saveur. Du moins, lorsque l’on est serviteur, les royales personnes ayant généralement plein d’activités étranges pour se tenir occupées de manière inhabituelle. Mais, de temps en temps, le réel tumultueux royal rattrape la façade placide de coutume, et voila ce qu’il arrive. Partie 1 : Les esclaves rentrent toujours par la porte de service Dire qu’Harfang McGrey était une esclave différente des autres aurait été exagéré. Néanmoins, on pouvait affirmer qu’elle savait faire des entrées fracassantes. A peine arrivée au Palais avec la nouvelle livraison d’esclaves, elle attirait déjà les regards… et pas exactement pour des raisons très positives. Le hasard, la chance ou le destin, firent que son Altesse Gabriel se trouvait sur les lieux lors du débarquement remarqué de la jeune femme. Très rapidement interpellé par celle-ci, au lieu de prononcer sa sentence à mort, ce qui aurait été légitime et normal dans son cas et leurs positions, le Prince décida d’ajouter l’esclave à sa liste de serviteurs personnels et entraîna de suite Harfang dans les allées du Palais. Sous les regards désapprobateurs de ses congénères, laissant les messes basses engendrer de nouvelles rumeurs derrière lui. Dire que la conversation qui s’ensuivit entre les deux protagonistes fut civile et courtoise serait un euphémisme. Le Prince avait déjà planifié le sort de l’esclave et celle-ci se doutait bien que quelque chose clochait dans son attitude. Et fut bientôt sur le qui vive lorsque le médecin des gardes, qui aurait du l’examiner mais qui n’en eut pas l’occasion, laissa glisser une phrase révélatrice lors de son court échange avec son Altesse. Elle eut rapidement la confirmation à ses suspicions. Partie 2 : Face to faceLe lieu où Gabriel avait finalement conduit Harfang s’avérait être un espace d’entraînement, où le scénario principal n’était pas très compliqué : le Prince trucidait l’esclave pour faire plaisir à ses maître d’arme. Cependant, le jeune homme n’était pas très fan de ce genre d’occupation, et sa proie n’avait pas exactement l’état d’esprit de se laisser faire. Les choses furent donc un peu compliquées… et dégénérèrent rapidement. Alors que tout laissait penser que la faux de la Mort arracherait le souffle de l'Humain, les troubles digestifs de son Altesse refirent violemment lors apparition, conduisant nos deux protagonistes à inverser leurs statuts de chasseur/victime, dans un peu de sang, pas mal de sueur, et beaucoup de vomi. Saisissant l'occasion, Harfang prit le Prince en otage et réussit à sortir du Palais sans trop d'embrouilles. Le destin arrangera-t-il les choses pour Gabriel? La jeune femme réussira-t-elle vraiment à percer les secrets de son âme?
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